Voici donc un autre personnage : Dante

Dante est le second héros vampirique que j’ai créé juste à partis d’une idée vague d’une femme se réveillant chez un vampire sans savoir où elle se trouvait après avoir été agressée. À partir de là, j’ai écrit Anamorphose en récit choral.

Comme j’aime bien l’histoire, je suis partie sur la période vénitienne du XVe. Je suis restée dans le même univers, ces vampires finalement si humain et si monstrueux. J’aime bien leur construire un passé et ne pas seulement l’évoquer en quelques lignes. À l’inverse de Cathal qui est d’origine barbare, un guerrier… j’ai voulu faire un être dont les origines étaient raffinées même si celui-ci était un véritable gougeât.

Sa transformation est en réalité une punition et quelle punition. Tout va y passer : tortures, humiliations… Anamorphose est une romance paranormale, mais je n’ai jamais voulu faire de mon personnage, un être mou et fleur bleue, tout gentil tout mignon.

Certes, ce n’est pas un guerrier comme Cathal, mais il n’est pas fainéant une épée à la main et quand il faut tuer ça ne lui pose aucun problème que ce soit un humain ou un autre immortel. Mais Dante est un être abîmé par la vie, qui a vécu des périodes très sombres faites de violence. Il déteste ce qu’il est.

Si je devais le rapprocher d’un vampire célèbre, je dirais que c’est un Louis ( voir les écrits de Anne Rice) mais sans le côté romantique.

Après, je ne me prends pas pour Anne Rice, je n’en ai pas la prétention.

Je voulais que ce soit un vampire solitaire qui vit un peu dans sa tour d’ivoire loin des siens et le plus loin possible des humains. En réalité, il n’aime ni les uns ni les autres.

Quelques extraits choisis d’Anamorphose – Rebelle Editions :

(…)Pendant toutes les années où je suis resté dans ce clan, je n’ai connu que violence, barbarie, mesquinerie : tout ce qu’il pouvait y avoir de plus mauvais dans l’humanité semblait s’y être concentré. J’y ai vu les pires atrocités, j’en ai subi certaines… j’ai assisté à d’autres… Parfois, j’y ai même participé, volontairement ou non.(…)

(…)Que de regrets allais-je encore laisser derrière moi lorsque je partirais d’ici ? Je maudissais le jour où j’avais posé les yeux sur Lucrezia… Il y avait si longtemps que j’aurais dû être mort et enterré, oublié de tous. Elle avait fait de moi un monstre. Mes mains étaient pleines du sang que j’avais versé.(…)

Catégories : Journal

0 commentaire

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.